Un nouveau système de retraite par capitalisation
La « participation du futur », c’est le développement de l’idée sociale phare du général de Gaulle. Le principe de ce concept est de faire en sorte que l’équivalent des revenus formés lors de la production des biens d’investissement, lesquels sont non consommables par nature, ne soit pas dépensé inutilement et perdu par les ménages, mais soit automatiquement épargné à la source par l’ensemble des titulaires de revenus dont font partie les travailleurs. Puis les revenus épargnés seront versés à une caisse de retraite par capitalisation qui les investira au nom des épargnants auprès des entreprises.
C’est faire en sorte aussi que la valeur des amortissements inclus dans les biens transformés, ou détruits dans l’acte de production, soit restituée aux titulaires de revenus par les entreprises, au moment où ces amortissements rejoignent la consommation à laquelle ils s’ajoutent. En retour, ceci permettra aux consommateurs de les acheter grâce à cette nouvelle ressource qui fait défaut aujourd’hui.
Le premier mouvement formera les cotisations retraite des ménages, notamment des travailleurs. Il sera égal à (I), l’investissement brut de chaque période.
Le second mouvement, inverse du premier, sera le remboursement de (I). Il nourrira les pensions de retraite des ménages, dont celles des travailleurs. Il sera égal à (A), la somme des amortissements cumulés qui rejoignent in fine la consommation.
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La table des matières de l’ouvrage se trouve en page 147 du livre.
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