Nouveau traité sur la monnaie, nouvelle théorie du circuit

Couverture du livre MACROÉCONOMIE Nouveau traité sur la monnaie Nouvelle théorie du circuit - 2023

Ce livre est destiné à ceux qui s’intéressent à l’économie et qui reconnaissent leurs difficultés à comprendre le phénomène spécifique de la monnaie, laquelle l’irrigue comme le sang irrigue le corps. L’auteur entend répondre le plus clairement possible à cette redoutable question qu’il se pose depuis longtemps : qu’est-ce que la monnaie ? Aujourd’hui, il commet une œuvre testamentaire, fruit de toute une vie de réflexion sur le sujet.

En fait, dans son principe, la monnaie peut s’expliquer aisément. La production est un phénomène collectif, mais la consommation est un phénomène individuel. Il s’agit donc de répartir la production collective en droits à consommer individuels entre tous ses ayants droit, qu’il s’agisse d’ayants droit économiques, ceux qui ont participé directement au processus productif, ou des ayants droit sociaux qui n’y ont pas participé mais qui les tiennent de règles sociologiques extra-économiques.

Or les droits à consommer qui naissent concomitamment avec l’achèvement du produit sont répartis par les entreprises en unités de monnaie réelle, des nombres qui homogénéisent le produit physique et chargent la monnaie d’un pouvoir d’achat nouveau car inexistant auparavant. Dès que les biens promis sont retirés par les ayants droit contre remise de la monnaie dans un échange avec les détenteurs de la production, le pouvoir de la monnaie disparaît. Elle redevient une simple monnaie nominale. Il faut un nouveau produit et une nouvelle répartition pour lui redonner vie.

Il suit que l’émission de la monnaie est un acte grave qui demande précautions sinon des dysfonctionnements s’installent comme l’inflation et la déflation comme on le constate dans les faits. Tout est minutieusement expliqué dans ce livre et l’auteur réitère l’impérieuse nécessité de diviser les banques en deux départements, l’un monétaire, l’autre financier pour éviter tout mélange entre la monnaie et les titres financiers qui ne sont que des droits à la monnaie, pas la monnaie elle-même. De même il sacralise le principe de l’équilibre budgétaire, ou à défaut le financement des déficits par l’emprunt en excluant tout financement monétaire des déficits par la banque centrale. Au-delà des mesures qui visent à neutraliser la monnaie, l’auteur indique les moyens pour aboutir à une répartition « juste » du produit global via une révision de la Participation dans l’esprit du fondateur de la cinquième République.

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